dimanche, 29 novembre 2009

Réagir!

http://www.solidarites.ch/vaud/?p=378


Les irréductibles


La réalité en images. Cartographie des résultats par canton de la votation sur l'initiative pour interdire la construction de minarets. Parmi cette amas catastrophique, quatres d'entre-eux (dont 75% sont romands) ont tout de même refusé cette initiative. Certes, ils ne sauvent pas la face des 22 autres. Malgré tout, je tenais à souligner que Genève, Vaud, Neuchâtel et Bâle-ville ont dit NON.
Pour plus de détails : http://www.letemps.ch

29-11-2009, ailleurs...

www.elpais.com


www.lemonde.fr



www.nytimes.com

www.liberation.fr





Libération, Le Monde, The New York Times, El Pais, en première page de leurs sites internet, dimanche 29 novembre 19h.................

LA HONTE

Il y a de cela bientôt dix ans j'ai pris la décision de sacrifier ma bi-nationalité franco-italienne dans le but de participer à la vie civique du pays dans lequel je suis née et ai grandi. Ma naturalisation ne fût ni facilitée ni rapide, mais il me semblait déjà que dans un pays à démocratie directe, le droit de vote, de donner son avis politique quant à la société dans laquelle on vit était non seulement un privilège, mais une obligation.
Aujourd'hui, j'ai honte. Honte que le populisme associé à la propagande amène les votants de ce 29 novembre à accepter à 57,5% une initiative interdisant la construction de minarets à l'intérieure de nos frontières.
La Suisse pays neutre et laïque. Liberté religieuse et laïcité certes, mais pas pour tout le monde.
Quant à la neutralité, bien entachée déjà elle perd encore de sa crédibilité aujourd'hui. Les suisses, du moins une grande majorité de ceux qui ont votés (d'ailleurs où sont les autres?) veulent que la suisse continue d'exporter du matériel de guerre. Très bien, ainsi nous refusons de nous prononcer sur la majorité des grandes issues internationales au nom de la neutralité, mais vendons donc de quoi faire fructifier ces combats, ceux dont on ne veut pas parler.
Dimanche noir donc. Celui de la honte. Déjà la presse internationale parle de nous, petit pays qui avait été félicité pour sa loi sur l'immigration, par quelques extrêmistes de droite européens. Demain, la Suisse sera ridicule pour une grande partie du monde. Notre pays montre l'exemple à ne pas suivre. Elle fonce tête baissée dans le mur de l'intolérance religieuse.
Il y a de cela bientôt dix ans, c'est par la poste que j'ai reçu mon passeport rouge. Et c'est par la poste, aujourd'hui, que j'ai envie de le rendre.

vendredi, 27 novembre 2009

3 Days in Paris


On parle de nous comme d'une génération de la mobilité, nous avons la possibilité de partir dans le cadre académique mais aussi de voyager, plus vite et à moindre coût que ne le pouvaient nos parents, et de nous installer ensuite temporairement ou non, ailleurs. Du coup, je ne pense pas être une exception lorsque je parle de mon amie qui travaille à New York, de celle qui vit à Paris, de celui qui rentre de Berlin, et de celle qui partira bientôt pour plusieurs mois en Chine. Heureusement, on ne perd pas le fil de nos vies respectives grâce à ces nouvelles technologies de la communication que sont Skype, Facebook, etc...Mais il y a un avantage à ce dispatchage amical, c'est de respectivement se rendre visite, ici ou là-bas.
Ainsi, le week end dernier j'étais chez mon amie A. (que je ne citerais sachant qu'elle tient à son anonymat...)qui vit et travaille à Paris. L'occasion de profiter de la ville de lumière, baignée déjà dans l'atmosphère de Noël. Les commerçants ont décorés leurs vitrines, les galeries Lafayettes sont de toutes beauté. Mais en voici une que j'aimerais vous faire partager, car même en période de fête, les parisiens n'ont pas leurs langues dans leurs poches (ou leur pinceau dans ce cas précis). J'ai pris cette photographie dans le 7e arrondissement près de la rue de Solférino, réputée pour héberger le siège du parti socialiste. Pour l'interprétation, je pense qu'une explication serait de trop, à vous de voir!

lundi, 16 novembre 2009

Le clip

Le petit soleil de cette semaine, hors-sujet, mais c'est tellement bien. Groupe Londonien que vous connaissez peut-être, et dont je suis complètement amoureuse.

Toujours NON

Par le même groupe que cité dans mon précédent post, une vidéo à ne pas manquer.

NON



C'est sur la toile que j'ai trouvé cette affiche "Non à l'initiative anti-minarets" crée par la « Coordination contre l’exclusion et la xénophobie » (www.stopexclusion.ch). Opération graphique réussie, reprenant le fameux mouton noir de l'UDC. Je n'ai malheureusement pas vu cette image dans la rue. Je ne sais pas si elle a été affichée, mais si elle l'a été, il est évident que c'est à bien plus petit tirage que celles de ses opposants. Par manque de moyens sans doute.....

lundi, 9 novembre 2009

Les martyrs de la censure


Donc voilà, justement cette bonne vieille dénonce de censure de l'UDC. Ici, à la gare de Lausanne, ces deux photos ont été prises à pas plus de 5m l'une de l'autre. Ainsi, en réponse à l'interdiction de placcarder, on dénonce la censure comme étant une raison de plus de voter pour l'interdiction de la construction des minarets. Pas vraiment pertinent comme assimilation, ca marche quand même. En effet, ces affiches quadrillent la ville de Lausanne, elles font parler d'elles. L'interdiction des premières aura-t-elle finalement été efficace, ou a-t-elle permis à l'UDC de faire parler plus encore d'elle? Pour ma part, je me plais à croire qu'il est moins choquant et insultant d'être confronté au martyr affiché par le partis, qu'à ses opus xénophobes. Je maintiens pourtant que le problème est ailleurs, dans le manque de réponse, dans la létargie des opposants, le peu de détournement face à de telles campagnes publicitaires, qui pourtant ne sont de loin pas les premières, ni les dernières.

Les minarets



L'UDC fait très fort encore dans sa campagne d'affichage. En effet, leur affiche visant à l'interdiction de la construction de minarets en Suisse fait scandale. Elle a le mérite de poser des questions, qui même si elle ont déjà été posées, ne semblent pas trouver de réponse. Premièrement, de par leur côté choquant elle interpellent, et font parler d'elles. Ainsi, en bien ou en mal, on en parle. N'est-ce pas le but d'une campagne publicitaire? Du côté de l'opposition, ou du gouvernement, on se demande s'il faut réagir, par là j'entends interdire l'affichage de ces opus clairement racistes et insultants pour la communauté musulmane. Certains valorisent la liberté d'expression, ou ne veulent censurer la pose de ces affiches sachant que l'UDC reprendra cette interdiction à son compte, adoptant le role qui lui plaît tant de martyr. D'autres refusent que des affiches xénophobes, portant la signature d'un parti politique gouvernemental, tapissent les murs et rues des villes de Suisse. Qui a raison? Comment prendre une telle décision? Cette dernière fut prise à titre cantonal, ainsi interdites à Lausanne, ces affiches sont fort nombreuses à Genève.
Mais une question reste sans réponse, pourquoi les autres partis ou groupes, comités, politiques suisses ne parviennent-ils pas à interpeller, choquer, faire parler d'eux dans leurs campagnes publicitaires? Manque de moyens ou manque de volonté? On ne mesure peut-être pas l'importance de la communication lorqu'une cause semble juste et humaine? On pense peut-être que les valeurs et le fond d'une pensée suffisent, et que l'homme est bon et prendra la bonne décision au moment de voter...............................................

Un avant-goût






Je parlais précédemment des manchettes du 20 minutes. Alors voici un petit échantillon, je n'ai effectué aucune sélection sinon celle d'avoir oublié mon appareil photo ou non. Je trouve toujours surprenant les choix effectués par la rédaction du gratuit, non seulement les sujets d'"actualité" traités ( je ne parlerais pas du contenu ici...), mais ceux mis en évidence au travers des gros titres et manchettes. Je me demande souvent quelles sont les réactions engendrées par de tels choix, quelle réception, survient à la vue quasiment obligatoire de ces gros titres ( en effet, disposés à tous les coins de rue, il est difficile de ne pas les voir). Ni interpellant au sujet d'une actualité politique, culturelle, ou sociale, ils traitent souvent de sujets mineurs, rarement informatifs et surtout ils ont la particularité de pouvoir être placés aujourd'hui comme demain sans en modifier la pertinence (toute relative qu'elle soit). Utilisant un vocabulaire choc, lourdement ponctué, et souvent un langage oral, ils ont le mérite de faire détourner les regards dans la direction de la caissette.
Dans mes prochains posts à ce sujet, je tenterais de trouver quelques perles que'il sera intéressant de comparer aux sujets traités par d'autres journaux ou médias du même jour...